Cette carte montre les zones de production, de transit et de consommation de la contrefaçon dans le monde.

Cette carte représente les douze espaces où est produit principalement la contrefaçon. On remarque non seulement la présence de l'Asie sur cette carte mais également la présence de pays européens.

Dans l'année 2011 seulement 30 millions de produits ont pu être contrôlé par les douanes mais dans l'année qui suivi c'est à dire l'année 2012, 51 millions de produits ont été vérifié soit une augmentation de 70 %. Des chiffres à ne pas négliger car les douanes agissent suivant leurs moyens, toute les marchandises ne pouvant être contrôler les douaniers agissent suivant l'origine de la marchandise quelque fois ils peuvent faire «chou blanc» ou au contraire viser juste et ainsi faire des prises assez importante. Cette hausse de contrôle est dû à une augmentation des moyens financier accorder au douanes avec un budget passant de 66,2 milliard d'euros a 67,9 milliard d'euros.

Néanmoins même si le nombre de contrôle est augmenté ( 70% ), le nombre d'infraction est en hausse également. En effet, les infractions sont en hausse de 18% et le nombre de produits non conformes de 34% ( uniquement pour les produits découvert ).

La lutte anti-contrefaçon doit également son efficacité a l'évolution de nouveaux moyens de combat contre les groupes organisés qui mènent la contrefaçon tel que des contrôle mobiles de plus en plus fréquent mais les techniques de combat ne se limitent pas uniquement sur le terrain mais également par une administration bien organisé qui permet aux entreprises d'être suivi par les douanes et ainsi mieux les protéger et lutter.

En conclusion nous pouvons dire que la lutte anti-contrefaçon à une efficacité assez importante dans une certaine limite. En effet, les douanes qui agissent principalement dans cette lutte contre la contrefaçon ne peuvent aller au dessus de leurs possibilités avec un budget limité par l'Etat qui les empêche de contrôler plus librement les colis ou les marchandises susceptibles d'être contrefaite.

Selon le ministère de l'économie, de la Finance et de l'Industrie, la contrefaçon représente aujourd'hui une part de 10% du commerce mondiale, soit un coût annuel de 200 à 300 milliard d'euros pour l'économie mondiale et une somme de 6 milliard pour l'économie française. Pour l'année 2010 plus de 6 millions de produits contrefait ont été saisie par les douanes pour un coût totale de 421 millions d'euros soit une hausse de 55% par rapport a l'année 2009.

Sur l'année 2009 une hausse de 105,7% de produit contrefait lié à internet a été saisi par les douanes pour la plupart des collis à fret express c'est à dire qu'il devait être livré rapidement.

En 2008 6,5 millions d'articles ont été saisi par les douanes française soit une augmentation de 41 % à l'année précédente et un totale de 79 millions de produits à été saisi par les douanes de l'Union européenne. Dans la même année 50 % des prises de contrefaçon faites par les douanes été des produite de luxe. Malgré les chiffres importants cela ne représente seulement que 3 à 5 % des flux d'entrées dans le territoire.

Donc ces chiffres même alarmant ne représente qu'une infime partie de la globalité de la contrefaçon introduite dans le pays. Ces chiffres sont en constante augmentation en même temps que les coûts car l'entrée et la consommation de contrefaçon engendre des dépenses. En effet, la lutte a un prix et les produits non saisi produisent des pertes économiques pour les industrie et les mettent par la suite en péril.

En conclusion, la réponse à notre problématique est très nuancée. En effet il est évident que le coût de la lutte contre la contrefaçon est très élevé cependant les saisies de plus en plus importantes pourraient traduire une efficacité incontestable. Néanmoins l'industrie de la contrefaçon est encore en développement dans de nombreuses régions du monde, l’État et les entreprises françaises ne parviennent donc pas à stopper ce phénomène. De plus nous avons pu constater que les impacts économiques sur l'industrie française du luxe ne sont pas un facteur de risque pour cette industrie: malgré un manque à gagner évident le chiffre d'affaire reste ne hausse et le luxe français n'est pas menacé. Nous pouvons tout de même noter un impact sur l'image des marques car les consommateurs peuvent être affecter et ainsi retenir une impression négative sur la marque en conséquence de la contrefaçon. La trop grande diffusion des produits affecte également ce prestige du luxe et conduit à une mauvaise publicité pour la marque.

La lutte contre la contrefaçon à notre sens n'est pas mené de façon pertinent, il serait plus préférable de mettre en place un plan mondiale afin d'établir des règles et de rendre la production et la diffusion des produits contrefaits illégales dans tout les pays.